vendredi 28 décembre 2007

Out of africa

Le document 3 p 95 est tiré dun livre de K. Blixen , romancière qui a inspiré le film Out of Africa de Sydney Pollack.


lundi 10 décembre 2007

Colonisation et décolonisation

Colonisation et décolonisation
Pour le cours sur l'Europe et le monde dominé

Colonisation et décolonisation :Le cas français
un excellent documentaire

mercredi 24 octobre 2007

Correction DST 1

Comment évolue le travail en usine de la première à la seconde Révolution Industrielle (fin XIX° - 1939)
NB : ici les réponses sont très développées pour montrer toute l’analyse qu’on pouvait tirer des documents. Il est évident qu’en deux heures, c’était difficile d’en dire autant !

Questions

1) La machine prend beaucoup de place, on voit l’importance des infrastructures et des différents éléments nécessaires à l’activité du laminoir : roue en arrière plan, forge qui paraît immense au centre du tableau et qui crache ses flammes. La main d’œuvre est nombreuse et constituée d’ouvriers « spécialisés ». Le bruit et le danger semblent omniprésents dans cet espace dépourvu de fenêtres et d’ouvertures et dans lequel les ouvriers passent toute leur journée : on en voit certains au premier plan prendre leur déjeuner. Même si c’est une vue d’un peintre donc obligatoirement subjective, on peut y voir un certain réalisme du travail en usine lors de la 1ère Révolution industrielle, basée sur le charbon et surtout la machine à vapeur.

2) Dans les documents 3 et 5, la méthode de travail décrite est le taylorisme, mis au point par l’ingénier Taylor aux Etats Unis en 1905 et appliquées pour la première fois dans les usines automobiles aux Etats-Unis (chez Ford ) et en France (chez Renault et Citroën). C’est donc sous la deuxième Révolution industrielle, grâce à ses innovation –et notamment celle de l’automobile- que l’ « organisation scientifique du travail » (OST) est apparue : il s’agit comme le dit le document 5 de placer les ouvriers face à une seule tâche (ici : « placer les pièces une à une sur les machines, d’un côté pas de l’autre… manier chaque fois un levier… ôter la pièce… en mettre une autre… ») car le travail est décomposé, il est rationalisé. Dans le doc 3 on parle du chronométrage du travail de chaque ouvrier : il s’agit d’optimiser au maximum la production en vue d’accroître la productivité.

3) Les documents 2 et 3 montrent le point de vue des patrons : le premier est un règlement des usines du Creusot et date de 1900 et le second est un extrait d’article paru dans la Revue de Métallurgie en 1909 et relatant une expérience de chronométrage dans les usines Citroën, s’adresse plutôt aux ingénieurs voire aux patrons Le Creusot est une usine de métallurgie née avec la première Révolution industrielle tandis que le Taylorisme dont il est question dans le doc 3 est apparu avec la seconde. Cependant, les visions se rencontrent : o’ouvrier apparaît très encadré et très surveillé, les infraction sont sévèrement punies (renvoi) dans le règlement du Creusot. Les ouvriers sont vus comme des fauteurs de troubles (manifestations,… abandon de poste, … troubles… dans le doc 2) ou comme des hommes de mauvaise volonté (« mauvaise grâce des ouvriers » dans le doc 3). Dans ce dernier document, l’auteur parle d’uns véritable « sélection naturelle » face au Taylorisme entre les ouvriers qui le supportent et l’acceptent et ceux qui sont trop faibles ou qui le refusent : ces derniers n’ont plus qu’à se faire embaucher ailleurs !

Dans les documents 4 et 5, il s’agit du point de vie des ouvriers puisque le doc 4 est une affiche syndicale qui oppose point de vue des ouvriers et des patrons et le doc 5, témoignage d’une ouvrière (en réalité une intellectuelle qui a voulu connaître le quotidien des ouvriers. Le regard des ouvriers est différent de celui des patrons : la pénibilité du travail est montré dans les deux documents, le premier sous la forme des dangers que représente le travail en usine par « la surproduction accrue et le matériel défectueux » (en opposition à la «négligence des ouvriers » soutenue par les patrons), le second montre surtout la déshumanisation qu’amène le travail à la chaîne, par la répétition des mêmes gestes qui amène l’ouvrier à un « esprit vide de pensée ».

4) Les conditions de travail ont changé mais elles sont toujours difficiles, la rationalisation (doc 4) a fait naître de nouveaux dangers en permettant une augmentation des cadences de travail et surtout elle conduit l’ouvrier à se conduire comme une machine. Cependant le doc 4 montre que les ouvriers s’organisent (syndicats) et d’autre part le travail à la chaîne ne concerne qu’une minorité des activités industrielles en 1939 (surtout la construction automobile).

Réponse organisée

L’industrialisation entraîne une mécanisation des procédés de fabrication, rompant ainsi avec l’artisanat.

Comment évolue le travail en usine de la première à la seconde Révolution industrielle ?

La première RI généralise le travail en « ateliers » puis en « usines ». En effet les nouveaux procédés de fabrication basés sur la machine à vapeur nécessite de grandes installations et de nombreuses infrastructures ; les unités de production, les « usines » sont de vastes bâtiments, intégrés dans des espaces voués à l’industrie, « petite villes » dans la ville ou crées de rien à partir d’un gisement minier (fer ou charbon), avec des hauts fourneaux, des voies ferrées permettant l’approvisionnement de matières premières. Avec le développement de nouvelles techniques et de la capitalisation, on assiste à une concentration des entreprises sur des espaces de plus en, plus grands comme au Creusot (France) ou à Essen (Allemagne)

La main d’œuvre très nombreuse est nécessaire, les ouvriers travaillent souvent en famille (interdiction du travail des moins de 12 ans au début du XX° siècle) selon l’importance de l’effort physique nécessaire : travail essentiellement masculin dans les forges mais très féminisé dans le textile. Les ouvriers dans ce cadre de travail sont spécialisés dans une étape de fabrication comme dans le travail à la forge, peut contrôler le fonctionnement d’une machine (dans le textile notamment).

Avec la seconde RI apparaît une nouvelle méthode de travail mise au point par un ingénieur américain, il s’agit du système Taylor ou Taylorisme qui consiste à rationaliser le travail industriel : les étapes de fabrication sont décomposées et chronométrée pour permettre une optimisation de la main d’œuvre réduite à reproduire le même geste. L’ouvrier ne contrôle qu’une infime partie du processus de production, il est intégré à une chaîne de montage et devient « ouvrier qualifié ».

Le travail en usine a ainsi évolué de la première à la seconde RI mais peut-on dire que les conditions de travail des ouvriers se sont améliorées ?

La fumée et la pollution font partie du cadre de travail des activités de la première RI surtout dans les activités de la métallurgie. Les conditions de travail sont pénibles. En plus de la précarité de leur situation (bas salaires, absence d’assurance maladie et chômage jusque dans les années 20 dans la plupart des cas) les ouvriers sont soumis à des règlements très stricts tels celui des usines Schneider au Creusot en France : ceux –ci montrent que les patrons se méfient de la main d’œuvre ouvrière et qu’il faut l’ encadrer pour maintenir la production. Les ouvriers forment ainsi une main d’œuvre ayant peu de droits et la quasi-absence de législation sociale (dans un premier temps) permet aux patrons un contrôle de tous les instants.

Avec la deuxième industrialisation, les lois sociales font leur apparition et les salaires augmentent. Cependant, la pénibilité au travail demeure. En effet le travail industriel reste un travail physique qui monopolise attention et énergie : il place l’ouvrier face à des situations de risques face aux machines de plus en plus rapides et puissantes. Le travail à la chaîne diffusé largement dans le secteur automobile(Ford aux Etats Unis ou Renault et Citroën en France), renforce ces risques avec les cadences imposées, toujours plus rapides. Il déshumanise le travail et finalement les ouvriers eux-mêmes.

Le travail à l’usine s’est généralisé et concerne près de la moitié des actifs de l’Europe industrialisée. Mais finalement, d’une RI à l’autre, si les méthodes ont pu évoluer, le travail à l’ usine demeure difficile et il faut attendre la moitié du XX° siècle pour que les lois sociales se généralisent et offrent aux ouvriers des garanties qui les placent à l’abri de la précarité.

mercredi 10 octobre 2007

ORSAY






Grève à Saint Ouen







Le déjeuner sur l'herbe, Manet















La gare Saint Lazare, Monet












Ivry














Les glaneuses, Millet















Vénus, Cabanel











Les âges de l'Ouvrier

fonds de cartes de l'Europe



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la Carte politique

Devoir sur table N° 1 - 2 heures

Pistes de correction

lundi 1 octobre 2007

mercredi 15 août 2007

la machine à vapeur de Watt

Pour voir ces images en actions :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Steam_engine_in_acti

http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Steam_locomotive_work.gifon.gif



la machine de Watt





C'est par le tiroir (6) que la vapeur est admise dans le cylindre (7) et agit alternativement sur chacune des faces du piston. La tige de piston actionne la bielle couplée au train de roues motrices par l'intermédiaire de la crosse articulée (5). Les roues couplées deviennent toutes motrices.

Par l'intermédiaire de la contre-manivelle (2) calé à 90° de la manivelle motrice, une bielle fait osciller la coulisse (1) de distribution dans laquelle glisse la bielle de commande de tiroir (3). Couplée au levier d'avance (4), le déplacement de la bielle sur la coulisse permet de régler le décalage entre les déplacements du tiroir et ceux du piston. On peut ainsi régler le rapport puissance/vitesse du moteur et également changer de sens.